Ostéopathie et Règles douloureuses

L'Ostéopathie et les règles douloureuses

 

Ostéopathe  Ile Saint Denis, traitement des règles douloureuses

 Médicalement appelées algoménorrhée (étymologiquement « douleur de l’écoulement des règles »), ou encore dysménorrhée (étymologiquement « difficulté d’écoulement des règles ») ; les règles douloureuses sont un problème féminin qui touche près d’une femme sur deux.


Selon les femmes, ces règles douloureuses peuvent se manifester de différentes manières. Parmi les symptômes les plus fréquemment retrouvés dans mon expérience clinique, on retrouve crampes abdominales, lombalgie (mal au bas du dos) et maux de tête. Et l’intensité peut varier d’une simple gène à une douleur si importante qu’elle en devient handicapante. Outre le mal être personnel qui peut en découler, cela peut affecter la qualité du travail ou des études voir provoquer un absentéisme répété.


Cette pathologie est donc si fréquente qu’elle est généralement considérée comme normale, tel un fardeau biblique inaliénable de la gente féminine.


Il est donc important de préciser que même si on la retrouve fréquemment au sein de la population féminine, cela reste une pathologie, une maladie !

CE N’EST PAS NORMAL !



       Les traitements classiques

 


Les traitements les plus fréquemment utilisés sont les antalgiques (en tête de liste, le paracétamol) et la pilule contraceptive (ou autres traitements hormonaux). Des traitements chimiques donc, qui soulagent le symptôme douloureux mais ne traitent pas la cause sous jacente et peuvent s’accompagner d’effets secondaires. Ce que l’on sait moins, c’est que l’Ostéopathie, en s’attaquant aux dysfonctionnements qui créent la douleur, peut traiter directement la pathologie et soulager voir souvent faire disparaître de manière durable cette dysménorrhée.



        Mon approche


Au cours des mes études, j’ai réalisé un mémoire sur l’étiologie et les implications thérapeutiques des saignements et douleurs induits par un dispositif intra utérin (stérilet). Au cours de mes recherches, certaines études cliniques m’ont interrogé sur le contexte mécanique sous jacent qui pouvait induire des dysménorrhées que ce soit en présence ou non de stérilet. Et des pistes sur l’efficacité d’un traitement ostéopathique.

Puis après mon diplôme, j’ai suivi deux formations spécifiques : le traitement de la femme enceinte et le traitement des troubles de la fertilité. Celles-ci m’ont amenées à approfondir la question et à acquérir des outils pour y répondre.


Actuellement, savoir si ma patiente a des règles régulières et indolores ou non fait partie des questions que je pose systématiquement lors de l’entretien de début de séance. Il est étonnant et presque consternant de réaliser à quel point notre culture pousse les femmes à considérer leur règles douloureuses et tous les facteurs qui s’y associent comme normaux, et à s’y résigner.


Les tests et traitements ostéopathiques spécifiques à cette problématique sont uniquement réalisés par voie externe (pas de toucher pelvien) et globalement indolores.


Les causes sont souvent une fixité des attaches musculo-ligamentaires de l’utérus, qui une fois relâchée lui permet de remplir sa fonction sans remous.


Ainsi, dans la majorité des cas, dès la première séance, le feedback de mes patientes est sans appel : plus de douleur ou une légère gêne rémanente ne méritant pas la prise de médicament.


« Je n'ai eu aucunes douleur lors de mes règles et beaucoup moins de remontées acides. La nuit je me réveillais beaucoup moins et je me sentais moins fatiguée en fin de journée. » - Mme G.


« Comme promis des nouvelles de mes ovaires qui se portent effectivement beaucoup mieux depuis que nous nous sommes vus mardi dernier : j'ai mes règles depuis 2 jours et à part quelques douleurs supportables : rien d'autre ! J'ai pu facilement me passer de médicament.


Je tenais à vous remercier » - Mme C.


 

« Juste un Check up depuis la dernière séance

Comme prévu,

- menstruations pratiquement sans douleur!! Du jamais vu depuis des années!!

- transit intestinal rétabli et meilleur confort urinaire » - Mme R.



 En revanche, si le symptôme persiste, il convient d’investiguer d’autres pathologies sous-jacentes possibles telle que l’endométriose, qui nécessitent un traitement médical complémentaire.